Secteur incontournable dans l’économie, l’industrie de la construction est souvent décrite comme moins innovante. Toutefois, cette situation semble changer depuis quelques années. De nombreuses entreprises reconnaissent la nécessité d’innover pour rester compétitif.
« Au Québec, plusieurs grandes entreprises ont déjà investi sur de nouvelles technologies pour améliorer leurs activités. Mais leur mise en œuvre reste minime, en particulier chez les petites entreprises. L’utilisation des technologies doit être encouragée afin de créer une véritable transformation numérique de la construction au Québec. »
Pour conduire les changements indispensables en termes de processus de collaboration, de modèle commercial et d’écosystème d’information, seule une digitalisation aboutie de ces entreprises, via l’introduction d’innovations dans les processus, leur octroiera un avantage compétitif sur leur marché.
Cet article de blogue met en lumière les transformations numériques et innovations technologiques dans le secteur de la construction.
L’intégration du numérique est un enjeu important pour le monde de la construction. Elle est souvent associée à de nombreux autres défis comme :
Elle se doit de proposer des solutions technologiques innovantes, optimisant l’échange de l’information, l’analyse ou la gestion de projet.
L’un des plus grands défis de l’industrie est la gestion de l’information. Un projet compte de nombreuses documentations, une variété dans la nature des documents, des textes réglementaires, de multiples échanges entre chaque acteur et plus encore.
Les échanges entre les entreprises liées aux projets forment un réseau complexe de communication où le flux d’informations techniques se doit d’être clairement communiqué entre toutes les parties prenantes. L’efficacité du projet dépend en grande partie des choix décisionnels et sur la qualité des données recueillies et transmises.
L’avenir du secteur de la construction passera par de nouveaux outils technologiques tels que l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle ou encore le BIM (Building Information Modeling). La numérisation doit amener une fluidité de communication dans la gestion de l’information.
Parmi les nombreuses transformations numériques en cours dans le monde de la construction, l’adoption du BIM représente la clé de voûte de cette révolution.
Le concept du BIM peut se résumer ainsi : générer et échanger l’information portant sur un projet dans une seule base de données partagée entre tous les acteurs.
Son application permet de rapprocher les fonctions de planification de la séquence réelle d’exécution d’un bâtiment ou d’un ouvrage, en rendant possible notamment la visualisation de la réalisation projetée à l’échelle du temps d’une maquette numérique et des coûts escomptés.
Le BIM sert de plateforme de partage de connaissances et de données tout au long de la chaîne de valeur de la construction, en plus d’être un outil d’aide à la décision durant le cycle de vie d’un projet.
L’utilisation de cet outil technologique permet une plus grande productivité du secteur avec :
On constate donc que les avantages du BIM vont au-delà du partage de données dans la chaîne de valeur de la construction. Ils s’étendent sur tout le cycle de vie de l’actif bâti et se déclinent en 3 bénéfices différents :
Ces nouvelles technologies présentent un potentiel important non seulement pour améliorer la productivité, la collaboration et la gestion de l’information, mais aussi pour réduire les délais d’un projet, augmenter la qualité des biens livrables bâtis, améliorer la santé et la sécurité en chantier, et favoriser l’atteinte de cibles environnementales.
De telles innovations technologiques font de plus en plus leur entrée sur les chantiers de construction québécois. Les drones équipés de caméras peuvent prendre des images dans des zones parfois dangereuses afin de suivre l’évolution d’un chantier.
Le numérique offre de nombreuses possibilités aux entreprises de se développer grâce à toutes ses innovations.